Ferdinand Porsche, prince de la règle à calculer et prophète de la mécanique attire l’attention d’un sombre personnage, Adolphe Hitler, fasciné par son génie , il lui demande de concevoir une voiture simple et économique, mais pouvant emmener 4 personnes à 100 km/h.
La Coccinelle était née…Mais pour Ferdinand Porsche, la base de cette populaire recueillait tous les ingrédients d’une voiture de sport.
60 K 10, voici le nom des trois prototypes élaborés par Ferdinand Porsche pour la course. Ils sont d’une ressemblance frappante avec ce que sera plus tard la 356, on y voit déjà les prémices des traits qui feront la renommée de la maque 60 ans durant… Abaissés, carrossés en aluminium et dotés d’un moteur poussé, ils étaient annoncés à 140 km/h.
C’est le 8 juin 1948 que le projet 356 (pour 356ème projet du bureau d’études) vit le jour, un véhicule très proche de la coccinelle avec son moteur en porte à faux arrière.
Les 46 premiers exemplaires quittent petit à petit l’atelier et sont répartis entre coupés et cabriolets.
C’est au salon de Genève que la marque apparaît pour la première fois sur la scène internationale.
C’est en mars 1951 que le cap des 500 exemplaires est atteint, ce que Ferdinand Porsche ne connaîtra hélas pas, ce dernier décéda le 30 janvier de la même année, laissant derrière lui une jeune entreprise à son fils, Ferry. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que la marque atteigne les 1 000 exemplaires, en 1952 et la Porsche 356 évolue. Au fil des années elle mûrit, s’équipe de freins plus performants et les motorisations sont progressivement poussées.
Les 356 B sont à classer en deux types, les T5 et T6 entre lesquelles on note quelques légers changements esthétiques. La série B introduit notamment une nouvelle version du 1600 nommée « super 90 » en rapport à sa puissance de 90 ch. Parallèlement les freins sont désormais en alliage, mais toujours à tambours.
Le cabriolet 356 subit les mêmes modifications esthétiques et techniques que le coupé.
La vitesse de pointe atteint 180 km/h.